Accord de Ouagadougou

  
Le 4 mars, de nouveaux accords de paix sont signés à Ouagadougou[43]. À la différence des précédents accords, un dialogue direct s'est établi entre les deux parties avec comme seuls négociateurs externes le président Blaise Compaoré et la communauté catholique Sant'Egidio qui a œuvré très discrètement depuis les accords de Marcoussis.
Cet accord a conduit le président Gbagbo à nommer le 29 mars Guillaume Soro chef d'un gouvernement de transition dont la liste des membres est fixée par décret le 7 avril. Dans la perspective d'une sortie de crise, une ordonnance[ est publiée le 12 avril. Elle proclame une amnistie sauf pour les infractions économiques. Un des principaux points est une procédure de révision des listes électorales qui devraient permettre l’inscription de trois millions de nouveaux électeurs
La « zone de confiance » (de séparation entre zone rebelle et zone loyaliste) est progressivement démantelée à partir du 16 avril, comme prévu dans ces accords.
Flamme de la paix
Le 30 juillet 2007, pour sceller la paix en Côte d'Ivoire, La cérémonie de la Flamme de la paix est organisée pour la première fois. Ce jour est décrété férié dans le calendrier ivoirien.
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